Multilingual experimental poetry
25 fièvr(ier)
La fin de la/du fièvr/e/ier coule dans la poésie
dans la vie
sur le/l’/ vi/s/age
sur l’/la p(âge)
que ce soir il soit
L/h(ombre)
De la mia vita- my vi/tale. En mai
Une mais/son un son un
N/om care plânge avec ses pala/bras
Il a envie de moi
en vie in/visible. comme les mur- ailles, que j’ailles
Avec ses chats chances
chansons.
son n/om ses bras pala/bras ses be. s.o.s. ses bi. sous
toi - mon toit pour m’a/ber(g/c)er
Je suis isolé, désolé, sola conti/go contiguously
En été les cloches ont
arrêtés
En août son écho j’écoute je d/août doute
Les/the pro-messes la messe
Je t’ai(me) avec cl(art)é. avec cl(art)é.
es mio deseo, mon désert, my desert
trop tropicale
Mon égo/église
qui me quitte, c’est un rite
dans la pluie il s'en fou/uis
La fin du/de la fierté fiévre/ier coule sur
la vie le/la vis/age comme une nuit
infini
Om care plânge ça veut dire ‘l’homme qui pleure.
II
Meine Haare ist rot
my rotten herr(art)
Meine Augen sind versch(wommen)
Ich schreibe mit schwarzem Blut
Spreche mit
Dir
über unsäglich
über deine Frau
In deinem Bett leben
Über die Stille, die ihren Körper bedeckt
Ein Körper
Voller Licht
Das Licht ist rot
Die Stille ist rot
Mein herr(art) ist rot(tten)
III
Je lis Tristan car je suis triste comme son nom
Je lis Tzara car je suis loin de ma ´Tzara’ (țară)(pays) comme son nom
Que mon amour est irrationnel comme lui que je suis dana dada dana dada dodo
Et
Je pense à toi
Toi qui penses à moi
À moi à toi à moi toi moi toi moi
Douillet jouet peluche mon oreiller
Que je tiens avant de me coucher
Toi qui s’insère dans mon corps/sort/sommeil/réveil/ dans ma musique, mes pensées douces/amères/ toi qui suit mes pas avec dévotion
Que je peux pas conjuguer
Je suis ton verbe
Ton pluriel
Ton singulier
Ton féminin/masculin
Je suis ta syntaxe axe synthèse thèse synthétique étique génétique
Tu es entré dans ma chemise, tissu, cellules
Avec tes mots délicats. Avec ton ‘ça va’
ton interrogation
ton Celan élan
Et depuis,
Tu existes dans chaque couleur
Qui coule sur mes sourcils
Dans chaque surface que je touche
Je respire et je m’imprègne avec toi
Je bois et je te bois
Je mange et je t’avale
Je parle et je te parle
Je lis à (Leed-s) et je te lis
Je tourne la page mais chaque fois tu apparais
Encore plus brillant encore plus ensoleillé
et renouvelé
C’est la mémoire d’un elf qui fait survivre
Ton nom
Dans les footnotes et la page- et la préface
Et sur/dans mon corps
J’ai appris le langage des astres
pour te parler
J’ai emprunté
des bras, des mots étrangers
pour (me) toucher
En pensant que c’est les tiens
I borrowed the world’s songs
Because they all talked about you
-where the sounds all go when they die?
Slowly inhaled by the air
built in cemeteries, in voids
In the floating memory
Of a gigantesque elephant
Where will our love go
When
Words
Collide
Gracefully
Like celestial bodies
In the universe
Maybe our love/words will survive
In a koala’s dreams
20 hours per day
And that’s how we will meet again
After the Big collision
IV.
Lilies in her hands
It’s Valentine’s day- and no more popping hearts
Storm makes the trees collapse
Random hearts and flowers floating in the air
A soaked coat inside/outside. He’s waiting
Later on, she will say: your words are floating
As the leaves blown by the wild wind
This storm cannot be articulated.
She descends from a fleeting fantasy
a voyeur
Her ice, eyes, ice, eyes melting inside
And the ices changing shape, so beautifully
When nausea came, he filled me with water
The head ache ache ache ache I changed my shape
Melting myself in the pain (killer)
Now he comes again and pulls her hair
When it’s dangerous everything is lighter, bigger and distorted
An epileptic aura, flashes and sickness
he squeezes her head
the faded lilies in her hands
When it’s dangerous it’s
Real.
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